Eurêka manie d’ailleurs sa plume comme une caméra : en débutant chacun de ses textes par une accroche percutante, puis en déroulant le fil de son intrigue grâce à un perfectionnisme palpable en matière de métrique et de rimes, il mène sans peine son public jusqu’à la surprise de la révélation finale, tout en ayant pris soin de distiller en cours de route quelques indices, particulièrement savoureux à la deuxième écoute.
Mais derrière l’effet de surprise, il y a le message, celui qui touche au cœur. Si Eurêka choisit de n’aborder dans ses textes que des thèmes universels (la mort, l’amour, le sens de la vie, la foi), c’est pour donner à chacun la possibilité d’être ému, voire retourné (c’est le cas de le dire !) par le contenu de ses morceaux.
Résultat ? Les textes d’Eurêka touchent un public large et familial, bien au-delà de la sphère traditionnelle des amateurs de slam. «Je n’aime pas trop le slam d’habitude, mais ça, j’adore !» est la phrase qui revient le plus souvent à la sortie de ses concerts.